Le do-in fonctionne sur le même principe que le shiatsu.
Douze lignes essentielles (les méridiens), porteuses d’une énergie vitale (le "qi") parcourent notre corps, tels de nombreux cours d’eaux. « Le do-in aide à préserver la bonne circulation du qi », explique Stéphanie Gankool, masseuse rompue à cette discipline. A chaque méridien correspond un organe : un méridien pour l’intestin grêle, un pour la vessie, un pour l’estomac, etc.
Le méridien du poumon, par exemple, court depuis la clavicule jusqu’à l’extrémité du pouce. Si un méridien est "engorgé" (un point du parcours présente un barrage), l’organe correspondant est affaibli et n’assure plus sa fonction vitale. L’automassage permet d’apporter ou de retirer de l’énergie à cet organe, et de rétablir ainsi l’harmonie perdue. « Sur les conseils de mon maître en shiatsu, j’ai pris l’habitude de masser certains points : énergétiques le matin, pour démarrer la journée ; relaxants le soir, pour me détendre. J’ai vraiment senti un changement », reconnaît Natacha, 32 ans, institutrice.
A la différence de l’acupression, qui sollicite les points spécifiques d’acupuncture, le do-in consiste à exercer des pressions, des frictions, des martèlements le long des méridiens.
Avantages : il exige moins de précision et on peut le pratiquer tout habillé.