La paralysie est caractérisée par un arrêt du fonctionnement des muscles et des tendons.
Elle peut atteindre la moitié droite ou gauche du corps (hémiplégie), un membre (monoplégie) ou les deux membres inférieurs (paraplégie). Les nerfs crâniens peuvent également être atteints ; on parle alors de paralysie faciale, oculaire, pharyngée, laryngée, etc.
La paralysie agitante est l'ancien nom de la maladie de Parkinson.
Tout comme l'obésité, la paralysie peut avoir d'autres causes que la fuite.
Elle peut exprimer un refus d'aller plus loin dans sa vie ou être la manifestation d'un sentiment de culpabilité. Elle peut également être reliée au besoin de se faire prendre en charge par les autres.
Fuir n'est pas la solution. Car ce que l'on souhaite fuir, qui nous fait peur, nous poursuit constamment.
Par analogie, supposons que je vois mon ombre. Effrayée, paniquée, je me mets à courir. L'ombre me suit toujours. Si je me calme et que je réalise que c'est seulement mon ombre, la peur disparaît.
Cette ombre, c'est tout simplement la projection de la forte émotion enregistrée dans notre inconscient.
Lorsqu'elle refait surface, nous avons une merveilleuse occasion de pouvoir nous en libérer. Si nous la fuyons par des crises d'angoisse, des étourdissements, des évanouissement ou la sollicitude des autres, elle retournera d'où elle vient, mais nous n'en serons pas libérés pour autant.
La peur de souffrir peut également nous conduire à vouloir garder le "contrôle" :
- des situations. Par exemple, on dit à notre conjoint comment on désire passer la journée de notre anniversaire, par crainte d'être déçu.
- de nos états d'être. On demeure au niveau de sa tête plutôt que d'aller ressentir la souffrance qui nous habite.
- De notre entourage. On décide ce que les autres doivent faire ou éviter.
- etc.
Les personnes qui ont grandi dans un climat de peur, de critique ou de violence, sont très souvent celles qui ont le plus appris à utiliser le "contrôle" pour survivre. Cependant, lorsque la situation leur échappe, parce qu'elles se sentent menacées dans leur santé, dans leurs relations affectives ou dans leur sécurité matérielle, l'anxiété s'empare d'elles.
L'anxiété peut alors de manifester par de la tachycardie, de la tension, des crampes, une boule dans la gorge ou dans l'estomac, des bouffées de chaleur, de la transpiration abondante ou une sensation de froid avec des frissons dans le dos.
Si cette anxiété se prolonge ou s'intensifie, elle peut donner lieu à des phobies ou même à des névroses phobiques. On distingue :
- Les phobies d'objets
par exemple, des instruments pointus et tranchants tels que les couteaux et les ciseaux
- Les phobies d'animaux
C'est la peur morbide de certains animaux. Elle a sa source dans un événement traumatisant que l'on a vu dans un film, que l'on nous a raconté ou dont on a été victime de la part de l'animal. (Cela peut provenir d'une incarnation précédente).
- Les phobies de situations
L'éreuthophobie, par exemple, qui est une crainte excessive de rougir, est presque toujours reliée à une situation traumatisante où l'on a eu honte ou lorsqu'on s'est senti humilié.
Source : Méta médecine : la guérison à votre portée