Il y a trois étapes essentielles dans un processus de libération :
- La prise de conscience
- L'acceptation
- L'action transformatrice
Ces étapes peuvent être appliquées pour nous libérer de nos culpabilités.
Comment prendre conscience de nos culpabilités ?
Dans ton passé, vérifie si tu as eu le sentiment :
- D'avoir été méchant
- D'avoir été responsable de la souffrance de quelqu'un qui t'était proche
- De ne pas avoir dit la vérité et d'avoir été très puni ou que quelqu'un d'autre soit puni à ta place, etc.
- De t'être senti impuissant devant la souffrance de quelqu'un que tu aimais
Ou, si tu as déjà pensé ou dit :
- Si elle ne m'avait pas eu...
- Si j'avais été là, j'aurais peut-être pu...
- Si j'avais su, je ne l'aurais pas fait...
- Si c'était à refaire...
- Il aurait mieux valu que je ne sois pas là ...
Toutes ces phrases révèlent une ou des culpabilités.
Dans ton présent, devient observateur de ce qui se passe.
Chaque fois qu'il t'arrivera désormais un petit incident, que ce soit une contravention, des égratignures à ta voiture, la perte ou le bris d'un objet auquel tu tenais, etc. demande-toi : "De quoi est-ce que je me sens coupable ?"
Je me souviens particulièrement dans quelles conditions j'ai eu ma dernière contravention. Mon mari se plaignait qu'il n'avait plus de vêtements qui convenaient à ses nouvelles fonctions. J'allai le rejoindre au centre commercial où il travaillait. En passant devant la vitrine d'une très belle boutique de vêtements pour homme, je l'entraînai à l'intérieur, lui suggérant certains vêtements. Dans sa gêne de me dire non devant le vendeur, il acheta les vêtements mais, en quittant le magasin, il me dit : "Je t'avais dit que j'allais m'en occuper. Tu vas toujours trop vite."
Je rentrai à la maison et, bien que je passe tous les jours par un secteur où la limite de vitesse était réduite, je n'y fis pas attention. J'entendis la sirène de l'auto-patrouille. Je compris immédiatement ce qui se passait. J'avais roulé à plus de 100 km/h dans une zone à 70 km/h. Cela me valut une contravention du même montant que la facture qu'avait payée mon époux.
J'acceptai la leçon, en comprenant que, si la situation se représentait, je me ferais le plaisir de lui offrir en cadeau. Ainsi, je ne me sentirais pas coupable.
Ce qui est extraordinaire dans tout cela, c'est de constater la puissance de matérialisation que nous possédons. Si nous pouvons nous attirer des incidents de ce genre par nos pensées, nous pouvons tout autant nous créer une vie merveilleuse.
Donc, à partir d'aujourd'hui, chaque fois qu'il t'arrivera des incidents, des accidents, une perte ou une faillite, cherche si un sentiment de culpabilité aurait pu lui donner naissance. Tu feras de même avec tous les malaises ou les affections qui t'empêchent de faire ce qui te ferait plaisir ou te rendrait heureux.
Enfin, si toutes les situations sont réunies pour que tu sois heureux et que tu n'y parviens pas ou si tu as le sentiment de détruire tes chances de bonheur et de réussite, cherche si tu ne te sens pas coupable d'avoir reçu plus que les autres ou si tu n'entretiens pas une culpabilité de vivre.
Une fois que tu auras décelé ces culpabilités, vérifie si tu avais l'intention de faire du mal à la personne en cause. Nous ne sommes coupables que lorsque nous avons eu consciemment, l'intention de faire du mal et que nous sommes passés à l'action. Nous confondons très souvent intention et occasion.
On a pu parfois être l'occasion pour une personne de vivre une émotion ou une souffrance, mais cela faisait partie de ce que cette personne avait à vivre. Voici un exemple :
Mélanie a 6 ans, elle a un petit frère de 9 mois. Mélanie aime bien se promener à bicyclette dans le sous-sol de la maison où elle habite. Un jour, elle oublie de refermer la porte donnant au sous-sol. Son petit frère s'engage dans l'ouverture et fait une chute en plein visage sur le plancher de ciment. Le sang gicle de son nez et de sa bouche. Il est conduit rapidement à l'hôpital. Mélanie pense : "C'est de ma faute. Si j'avais fermé la porte il ne serait pas tombé." Elle se sent énormément responsable et coupable de ce qui est arrivé à son petit frère. Est-elle coupable ? La réponse est non.
Elle n'a été que l'occasion. Son petit frère portait fort probablement lui-même une culpabilité qui a donné naissance à cet accident. Cette culpabilité a pu être celle d'avoir fait souffrir sa maman par sa naissance ou même celle de vivre.
Nous ne sommes jamais responsables de ce qui arrive aux autres.
Nous pouvons cependant être l'occasion qui leur fait vivre une situation dont ils ont besoin sur la voie de leur évolution
Peut-être penseras-tu : "Oui, mais si je frappe volontairement une personne ?" Dans cette situation, tu es coupable car, si tu l'as fait volontairement, c'set que tu en avais l'intention. Cependant, la personne frappée avait elle-même quelque chose à apprendre dans cette situation. Peut-être porte-t-elle un sentiment de culpabilité, peut-être a-t-elle à apprendre à se faire respecter ou encore à être moins dure envers elle-même.
Nous en revenons à la notion de responsabilité : intégrer notre responsabilité et laisser aux autres la leur, voilà la voie de la libération de nos culpabilités.
Il ne faut toutefois pas extrapoler en disant : "Désormais, je peux me permettre de dire n'importe quoi, d'agir de cette façon et si cela blesse l'autre, c'est son problème."
Souviens-toi de la grande loi de cause à effet : tu n'es pas responsable de ce que vit l'autre, mais tu es responsable des pensées que tu entretiens, des choix que tu fais et des gestes que tu poses. S'ils sont basés sur l'amour, tu récolteras la paix, l'harmonie et le bonheur. Au contraire, s'ils tirent leurs origines de la haine, de la rancune ou de la vengeance, ils ne t'apporteront que de la souffrance.
Source : Méta médecine : la guérison à votre portée